mardi 22 octobre 2013

Le goût d'un ailleurs.

Ce matin, j'étais pris dans le trafic de Montréal. Ou Mourrial c'est comme vous voulez. Inconfortable sur mon siège d'autobus urbain, je rêvais d'une vie sans trafic. Une vie où il n'y aurait ni voiture, ni camions, ni autobus, ni trafic, ni pont ni grande ville. Je me suis donc mis à rêver d'une vie ailleurs. Ailleurs mais loin d'ici….très loin d'ici.

Une connaissance m'a parlé d'Iqaluit. Juste le nom me signifie que cette ville est loin. Très loin. Cette personne a déjà habité à Iqaluit et me disait à quel point la qualité de vie est élevée dans ce patelin éloigné. On parlait trafic et elle me disait qu'à Iqaluit, il y a du trafic lorsqu'un chien empêche les 4 roues de passer. Je l'ai bien rit. Mais en même temps, j'ai constaté à quel point, la vie là-bas doit être différente, voire même, meilleure.

Je ne trippe pas grande ville. Je ne participe jamais aux nombreux festivals. Je n'y sors jamais les week-ends. Je reste cloîtré dans ma banlieue, car les samedi et dimanche, le trafic n'est guère mieux dans la grande ville. Je ne fais qu'y travailler. Et croyez-moi, c'est suffisant. Lorsque je réussis à en sortir, je ne suis pas pressé d'y revenir.

Je me suis donc mis à rêver à un ailleurs. Je me suis donc mis à avoir le goût d'un ailleurs. Mais où cela pourrait-il bien être? Iqaluit? Pourquoi pas? Je vais fouiller le net à la recherche d'un emploi à Iqaluit. Peut-être cette ville va-t-elle satisfaire mon goût d'ailleurs. En tout cas, je suis sûr que je serai servi en tant qu'ailleurs. Car cet ailleurs est pas mal différent de mon ici maintenant. Reste juste à voir ce que le reste de la famille en penserait…..(rires) !!!!!!

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