vendredi 5 août 2016

L'être ou le paraître ?

En fait, la question n’est pas si simple que ça.  Et même si la plupart des gens répondront l’être, il demeure que la première opinion que nous nous faisons de quelqu’un que l’on rencontre pour la première fois provient du paraître.  Et nous-même dans cette situation précise, allons privilégier le paraître au détriment de l’être ceci dans le but, bien sûr, de bien paraître.

Donc au premier contact avec une personne, le paraître prend toute la place et ce même chez les gens pour qui l’être est plus important.  Normal.  Si le paraître de quelqu’un ne nous plait pas, essayerons-nous d’aller découvrir l’être ?  Certaines personnes oui, d’autres non.  Là où ça se complique, c’est qu’il y a un autre facteur qui entre en ligne de compte.  Ce sont les intentions que nous avons face à cette personne et selon nos intentions, le paraître sera plus ou moins important.  Ainsi donc comme on le voit, plusieurs facteurs peuvent venir faire pencher la balance en faveur de l’un ou de l’autre.

Donc la question de départ n’existe tout simplement pas.  Personne n’est totalement être ou totalement paraître.  Ce n’est pas un ou l’autre mais plutôt un et l’autre puisque l’être et le paraître coexiste à l’intérieur de nous.  La question à se poser est plutôt de savoir lequel a préséance sur l’autre de façon générale.

L’être total implique une authenticité totale.  La personne se doit d’être authentique et ne pas avoir peur de montrer son soi tel qu’il est.  C’est une personne en mesure d’exprimer ce qu’elle pense et d’émettre son opinion sans avoir peur d’être critiquée voire même jugée.  À ma connaissance, bien peu de gens répondent à ces critères qui sont tout de même très exigeants.  Non pas par malhonnêteté mais plutôt par peur de mal paraître.

Le paraître total, quant à lui, implique de se montrer totalement sous un autre jour dans le but de bien paraître ou de ne pas mal paraître.  Encore une fois ici, bien peu de gens répondent à ces critères.

La tendance serait plutôt que la plupart des gens se situent entre un et l'autre.  Qui n'a jamais caché ses défauts ?

En résumé, la vraie question est de savoir non pas si c’est l’être ou le paraître mais plutôt quelle importance j’accorde à un et à l’autre.


N’hésitez pas à commenter et à me dire ce que vous en pensez.

dimanche 3 juillet 2016

J'ai perdu ma mère.

En fait, on me l'a volé.  Cette maudite maladie qu'est la maladie d'Alzheimer aura eu raison de son corps tout comme elle a eu raison de sa mémoire, de ses souvenirs.  Petit à petit, morceau par morceau, lentement mais sûrement. Elle qui était, jadis, si solide, si forte, était devenue si frêle, si fragile.  Le chêne devenu roseau.

Ai-je eu le temps de lui dire tout ce que je voulais lui dire avant son départ ?  Lui ai-je dit à quel point  je l'aimais ?  Je pense bien que oui.  Lui ai-je dit à quel point j'appréciais tout ce qu'elle a fait pour moi ?  Je pense bien que oui.  Et elle en a fait des choses pour nous ses enfants, pour sa famille.

Cette femme si dévouée pour sa famille et pour les gens qu'elle aimait, nous aura inculqué de très belles valeurs.  L'amour de son prochain, l'honnêteté, l'intégrité, la bonté, la générosité et la fierté du travail bien fait ont toujours fait partie de sa vie.  C'était sa façon de voir les choses.  C'était sa façon d'être.  C'est l'éducation que nous avons reçu d'elle et c'est devenu notre façon de voir la vie.  Elle nous a façonné de cette manière.  Elle a fait beaucoup pour que nous devenions les personnes biens et respectables que nous sommes devenus et elle a réussi.  Merci maman d'avoir fait de nous les personnes que nous sommes (avec l'aide de papa bien sûr).

Maintenant maman tu es partie.  Tu viens de partir et tu me manques déjà.  Puisses-tu enfin reposer en paix, te reposer de tout ce que tu as accompli et que tu es maintenant libre de contempler d'où que tu sois.  Veille sur nous afin que nous ne nous éloignions jamais de la route que tu as tracé pour nous.  Tu resteras à jamais dans mon coeur et dans mes souvenirs.  Je t'aime.

mercredi 23 mars 2016

Perdre du poids…..pas facile !!!!


Mon défi pour les prochaines semaines, mois, années ??  Qui sait le temps que cela va me prendre.  Mais je n’ai pas le choix.  Je dois perdre du poids.  Passé 50 ans, avec tous les petits bobos qui commencent à sortir (hypertension, cholestérol et diabète et j’en passe), je dois faire quelque chose sinon c’est l’abonnement au Jean Coutu.  Mais ce n’est vraiment pas facile.  J’ai donc demandé l’aide d’une nutritionniste. Puisque parait-il qu’avec de l’aide c’est plus facile.

Après quelques rencontres, tout allait bon train.  Je perdais du poids régulièrement. 17 livres de perdu….Wow y avait de quoi être fier de moi.  Les conseils de la nutritionniste fonctionnaient très bien et mon objectif semblait de plus en plus atteignable.

Puis tout à coup ce fut le mur.  Il y a 2 semaines, je me suis pesé, dans le bureau de la nutri.  Puis ??  Rien.  Aucune livre perdue.  Le statut quo.  Alors que je croyais en avoir perdu…mais non, rien du tout, zéro.

Depuis, plus rien ne va.  Non seulement je n’ai pas perdu de poids mais encore pire, je crois même en avoir gagné.  J’ai des rages de manger n’importe quoi.  Je suis pris dans la spirale plus je mange et moins je perds et moins je perds, plus je mange.  Le pire dans tout ça c’est que ces rages ne me viennent pas d’un régime ou d’une diète trop sévère.  Non.  Les pires restrictions proviennent de moi.  Je m’oblige à ne pas manger de choses qui peuvent faire trop engraisser.  Alors qu’en fait, j’y ai droit.  Et je crois que le problème provient de là.  Faudra que j’en parle à ma nutri.  Voir ce qu’elle en pense.  Je suis en train de perdre ma motivation.  Et même si je me rends bien compte que je ne m’en vais pas dans la bonne direction, je continue quand même dans le bon sens.  L’être humain est parfois incompréhensible.  En fait je crois que je suis parfois incompréhensible.

Non.  Perdre du poids n’est vraiment pas facile.  Je vous en passe un papier.  Croyez-moi.  Je pourrais même écrire un livre sur le sujet.