mardi 19 février 2013

Le bashing 2.0

Très à la mode ces temps-ci, le phénomène du bashing (pardonnez-moi l'expression anglaise) prend de l'ampleur dans le monde en général.  Qu'est-ce que le bashing ?  C'est l'équivalent du dénigrement.  Du dénigrement extrême, oserais-je ajouter.  Pourquoi 2.0 ? Parce que ce phénomène à tendance à s'installer confortablement dans les réseaux sociaux. Les twitter, facebook, Google+ de ce monde sont envahis par des billets chocs, des commentaires percutants voire des phrases fracassantes.  Et j'ai l'impression que ce n'est que le début.

Moi, ça me casse les pieds ce genre de choses.  Je suis tanné je crois.  Oh, il n'y a pas que ça sur les réseaux sociaux.  Non, et heureusement, il y a aussi des commentaires positifs qui sont inscrits sur ces sites.  Mais ceux-ci, par contre, passent souvent inperçus.  J'ai fait le test.  Écrire des commentaires positifs, n'attirent pas l'attention.  Sauf bien sûr, si quelqu'un veut ajouter un commentaire négatif sur ce que vous venez d'écrire.  Un commentaire négatif ?  Et ils sont des dizaines à renchérir.

Il y en a qui passent des journées assis devant la télé, l'ordinateur portable sur les genoux.  Ils écoutent les pseudo-informations que certains journalistes nous proposent.  Et là, ils s'en donnent à coeur joie.  Il y en a un en particulier dans ma liste sur twitter.  Du matin au soir, il écrit tout ce qu'il peut de négatif sur ce qu'il entend à la télé.  Il dénigre les politiciens, les artistes, les émissions de télé, les films, etc... Non mais, faut vraiment pas avoir de vie pour faire cela.  Sans compter l'état dans lequel il doit se trouver.  Il doit voir tout en noir.

Il y a aussi cette dame pour qui tout ce qui arrive est la faute des Péquistes, des CAQistes et tous les autres politiciens qui ne sont pas de son parti préféré.  Il neige ?  C'est la faute des Péquistes.  Il fait froid ? C'est la faute à Legault.  Il y a des pigeons à Montréal ? C'est la faute à Pauline.  Et je ne sais pas trop à qui ou a quoi elle a attribué la chute du météorite en Russie.  Mais ne vous aviser pas de la contrarier car elle va sûrement vous bloquer après vous avoir insulté et conseillé de vous faire soigner.

Voilà justement le problème avec les réseaux sociaux.  Les gens sont braves car ils se cachent derrière leur clavier, s'expriment de façon anonyme, utilisant un pseudo parfois drôle et parfois ridicule, sans compter leur avatar de Mickey Mouse ou du Bonhomme Carnaval.  Et ce, sans parler des rumeurs qui peuvent partir sur les réseaux et en un rien de temps, détruire la réputation de quelqu'un.

Sincèrement, je crois qu'il faudrait faire preuve de prudence par rapport aux réseaux sociaux.  Faire attention à ce qu'on dit.  Être respectueux derrière le clavier comme si on était face à la personne que l'on dénigre, que l'on critique.  Il y a des choses qui se disent moins bien en public que lorsqu'on est caché devant son écran.  Bien sûr, la libre expression existe toujours.  Loin de moi l'idée de vouloir censurer les gens sur les réseaux sociaux.  Tout le monde a droit à son opinion.  Positive ou négative.  Tout le monde a droit de s'exprimer en public !!!  Mais cela devrait être fait dans le respect et dans la bienséance.  On peut ne pas être d'accord avec les idées d'une personne mais on ne devrait pas dénigrer la personne en tant que telle.  Le respect a et aura toujours sa place.

Tiens, j'ai un rêve, un souhait, probablement farfelu mais ils le sont tous...Et si on se servait un peu plus des réseaux sociaux pour répandre le bien et propager la bonne humeur ???

2 commentaires:

Denise a dit...

Voilà bien le pourquoi de l'importance de suivre uniquement ceux qui nous intéresse. Ou au pire se faire des listes…genre : une pour les gens heureux et l’autre pour les chialeurs…ensuite on peut suivre selon notre humeur... Belle semaine Sylvain

Anonyme a dit...

Bravo!

Bon billet Sylvain . Servons-nous des réseaux sociaux pour agrémenter nos vies en transformant le négatif en quelque chose de positif tout simplement.

Martin